Vampires

On m'a dit hier, après que je me soit exprimé en toute franchise, que je suis susceptible. Ça m'a fait réfléchir, parler et finalement, écrire ici.

Lorsqu'on me communique quelque chose dont je suis incertain de la signification et surtout si je décèle des possibilités d'une insulte préméditée ou non, je pose des questions et j'affirme mes perceptions.

Il y a tellement de gens qui sont portés par des préjugés et de la violence (à plusieurs intensités) et j'ai trop de respect pour moi même pour les laisser aller à eux-mêmes alors que je risquerais de douter que j'ai été en contact avec quelqu'un d'intéllectuellement sale (et salissant).

Avec ces constats, mes perceptions deviennent plus justes qu'une interprétation sans fondements. Avec ces constats, je pèse le pour et le contre de garder ou d'éloigner cette personne.

Ainsi, je me suis demandé aujourd'hui pourquoi une telle recherche de clarification a été désagréable pour une poignée de personnes à qui j'ai dévoué une telle pratique. J'ai définis à ce sujet deux hypothèses que je vous présente ici comme conclusion. D'abord, en toute honnêteté envers moi-même, je ne commence pas toujours ma série de questions et d'affirmations par «Pardonne-moi de t'interrompre, car il me faut de parler de comment j'ai compris ce que
tu viens de dire. Je ne me suis pas bien sentit et je veux être honnête avec toi. D'ailleurs, je t'invite à l'être aussi.», ce qui peut être essentiel pour ceux qui ne sont pas habitués à discuter à
propos des discussions: Ils peuvent percevoir cela comme de l'agressivité... Peut-être que certaines personnes ne croient pas que la juste morale devrait proscrire les malentendus précurseurs d'irrespect. Peut-être vivent-elles de notions de respect égocentrique...

3 commentaires:

  1. on m'a déja dit des trucs comme ca. Se faire traiter de suceptible n'est jamais très jovial comme expression.

    RépondreSupprimer
  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  3. Dans mon cas, je suis partisane de l'utilisation du bon terme lorsqu'on donne son point de vue. Cependant, il est clair que tout le monde ne réfléchit pas de la même façon, et le plus simple et le moins risqué est d'être capable de déceler de quelle façon son interlocuteur perçoit la réflexion et de s'adapter à cette personne, celle-ci n'étant pas toujours capable d'accomplir cette tâche.

    RépondreSupprimer

Soyez certains et surtout certaines que vous trouverez ici ma réponse suivant vos paragraphes. N'oubliez pas de signer!