À 37,6 °C, elle sera comme la mienne

Alors que mon âge durait depuis environ quatorze années et alors que je faisais partie du mouvement des cadets de terre, allez savoir pourquoi, nous nous sommes arrêtés dans un endroit où il était possible de patiner avec des patins à roues alignées. On trouvait à l'intérieur, un plancher de bois, de la musique, de la chaleur, des demoiselles, des coca-colas et autres trucs d'endroits publics. Pourtant, je n'avais pas apporté mes patins.

Les propriétaires des lieux avaient prévu le coup: beaucoup de patins étaient à louer. Salauds. Avant de trop m'impliquer dans le mouvement, j'avais pris le temps d'inspecter les lieux. Des couleurs pastel et du brun partout, des affiches laides encadrées, des tables dépliantes, la peinture grattée par les jeunes, et c'était presque tout.

Puis, je m'étais présenté au comptoir, avait du payer quelque dollars, avait quitté le comptoir, m'était assis à un banc. Il y avait là une jolie fille, mais je ne lui ai pas parlé. Je me disais probablement que j'allais l'impressionner en patinant. Une amie était venue la rejoindre alors que je détachais mes souliers pour les pousser sur le côté, faire de la place pour prendre un patin, le placer devant moi, y aligner un pied et le pousser bien au fond.

Bien au fond, c'était froid et humide. Que faire, sinon enfiler l'autre patin et rouler vite, pour réchauffer et faire comme mienne la sueur inconnue... ?

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